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Elle est encouragée par les politiques publiques européennes (les coopérations ter-
ritoriales européennes France-Italie, France-Suisse, Espace alpin… ; les coopéra-
tions LEADER ; etc.), nationales (les pôles territoriaux de coopération économique
(PTCE) ; les coopérations décentralisées…), régionales et départementales. Elle ap-
porte une réponse pragmatique à des contraintes de moyens, de compétences ou
encore en matière de pertinence de périmètre d’action ou d’intervention.
1.2 → UNE DÉMARCHE, DES ÉTAPES CLÉS À CONNAÎTRE
Le processus de coopération, quelle que soit la nature de l’action, comprend un en-
semble d’étapes présentées dans le schéma ci-après.
VOIR : livret B, schéma « Les étapes clés de l’appui à la coopération », page 39
En fonction du cadre dans lequel la coopération est mise en œuvre, certaines étapes
peuvent plus ou moins faire l’objet d’une attention soutenue.
1.3 → UNE PLUS-VALUE CERTAINE POUR LE DÉVELOPPEMENT
DES TERRITOIRES
La coopération est, au regard des éléments présentés ci-dessus, une dimension
essentielle des stratégies de développement des territoires. Certes, elle implique
un investissement humain et financier possiblement non négligeable, mais les bé-
néfices retirés sont manifestes. L’étude des coopérations territoriales, notamment
des coopérations européennes, a montré que la coopération permet notamment de :
• trouver de nouvelles solutions contribuant au développement des territoires ;
• combiner la complémentarité des savoir-faire et des caractéristiques ;
• réduire et mutualiser les coûts ;
• atteindre une taille critique suffisante et nécessaire pour mener certaines actions ;
• renforcer la cohésion, l’identité et l’image des territoires ;
• ouvrir le territoire vers l’extérieur ;
• obtenir des financements supplémentaires ;
• etc.
2 L’APPUI À LA COOPÉRATION, UNE RÉPONSE
OPÉRATIONNELLE À DES BESOINS SPÉCIFIQUES
2.1 → LES DIFFICULTÉS IDENTIFIÉES ET PARTAGÉES
Cap Rural constate dans le cadre de sa mission de professionnalisation des ac-
teurs ruraux que ces derniers sont de plus en plus dans l’obligation (ou l’intérêt)
de mener des actions de et en coopération. Cependant, malgré la mise en œuvre
de plusieurs projets, notamment via les coopérations territoriales européennes
et LEADER, la démarche de coopération et ses apports pour le développement
local restent méconnus par un grand nombre d’acteurs. De nombreux a priori
persistent, et plusieurs difficultés sont régulièrement mises en avant. Elles
concernent :
• la mobilisation locale des acteurs ;
• l’identification de partenaires et la co-construction de l’objet de coopération ;
• la gouvernance du partenariat et la mise en œuvre des projets ;
• la valorisation des projets et de la démarche de coopération.
POURQUOI SUSCITER ET APPUYER LA COOPÉRATION ? 8