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2 VÉRIFIER LES MOYENS AU REGARD DE L’AMBITION AFFICHÉE
2.1 → S’ASSURER QUE LE PARTENARIAT DÉBUTE SUR DE BONNES BASES
VEILLER AUX POINTS SUIVANTS ET INVITER LE BÉNÉFICIAIRE À LES COMPLÉTER
SI NÉCESSAIRE :
LA CONNAISSANCE ET LA COMPRÉHENSION MUTUELLE AU DÉBUT ET TOUT AU
LONG DE LA VIE DU PROJET :
• qui fait quoi, quand, pourquoi ;
• objectifs communs cohérents avec les actions ;
• respect du cadre administratif et réglementaire de chacun ;
• règles de fonctionnement du groupe/structure/territoire bénéficiaire de l’appui.
LA RÉALITÉ DE LA CO-CONSTRUCTION :
• rechercher la présence d’action(s) commune(s) et partagée(s) ;
• étudier la répartition des responsabilités ainsi que des moyens financiers, techniques
et humains.
LA PLUS-VALUE DU PROJET DE COOPÉRATION POUR L’ENSEMBLE DES PARTENAIRES :
• étudier le contenu des actions au regard des attentes affichées ;
• confronter les résultats/productions/livrables envisagés aux attendus de chacun.
LES MODALITÉS RETENUES POUR FAIRE VIVRE LE PARTENARIAT :
• analyser la composition des instances de pilotage et de suivi ;
• s’assurer que les rôles et missions de chacun sont clairs, notamment en ce qui
concerne le chef de file ;
• lire les plannings d’échanges et de rencontres entre partenaires : fréquence et outils
mobilisés ;
• veiller à l’équilibre entre les différents partenaires dans la répartition des tâches et
des moyens ;
• veiller à la présence de modalités de réglement des litiges.
2.2 → S’ASSURER QUE LE PROJET EST COHÉRENT AVEC LE TYPE DE FINAN-
CEMENTS SOLLICITÉS
VEILLER AUX POINTS SUIVANTS ET INVITER LE BÉNÉFICIAIRE À LES COMPLÉTER SI
NÉCESSAIRE :
LA COHÉRENCE AVEC LES EXIGENCES DES FINANCEURS.
LE RÉALISME CALENDAIRE :
• une date de début et de fin du projet ainsi qu’un rétro-planning ;
• des temps administratifs propres à chaque action ainsi qu’aux contraintes de chacun
(exemples : justification des dépenses, rapports d’activité…) ;
• des temps d’action en lien avec des co-financeurs.
LE RÉALISME FINANCIER :
• une enveloppe financière dédiée au projet, y compris quand celui-ci est pluriannuel ;
• l’adéquation du plan de financement avec le contenu des actions prévues ;
• l’adéquation des estimations de chaque action avec l’enveloppe prévue ;
• les possibilités de ré-abondement de l’enveloppe coopération lorsque le dispositif
fléché le prévoit ;
• les dispositifs financiers fléchés par le bénéficiaire de l’appui pour toutes les étapes
du projet ;
• l’objectif de l'outil financier fléché en pointant les possibilités et limites de ce dernier,
et les lignes de partage entre les différents financements ;
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LES ÉTAPES CLÉS DE L’APPUI À LA COOPÉRATION 62