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M       LA CAPITALISATION





                             • Le premier intérêt de la capitalisation est d’apprendre de sa propre expérience,
                              qu’elle soit individuelle ou collective. Après avoir capitalisé et formalisé un minimum,
                              on apprend pour soi, on ne réfléchit plus de la même manière, on est transformé.

                             • Ainsi, la capitalisation ne vise pas nécessairement le partage de l’expérience. C’est
                              avant tout un processus d’apprentissage avant même de penser au processus de
                              partage interne et/ou externe.
                             • La capitalisation est avant tout un processus d’apprentissage qui comprend plu-
                              sieurs niveaux d'intensité :
                                   - raconter, relater ou décrire une expérience identifiée ;
                                   - analyser, questionner une expérience ;
                                   - identifier les savoir-faire.

                              Source : Carton Anne, Le Bourgeois Blandine, Oliveira Ana-Maria / CIEDEL, Cap Rural, Capitaliser son
                              expérience, un atout pour les organisations, Lyon, Chronique sociale, « Comprendre la société », 2017, 120 p.




                              FAVORISER LA DIFFUSION DE RESSOURCES ADAPTÉES grâce à la :
                              • transmission régulière de données issues d’une action de veille sur le sujet ;
                              • remise de dossiers participants lors d’une intervention ;
                              • réalisation d’outils qui pourront être facilement remobilisés : diaporamas, fiches mé-
                                thodologiques, vidéos, flipbook…



                              VOIR  :  livret A, phase 4, « Mettre en place une veille adaptée », page 23


              G           )  Fiche technique : outils de veille informationnelle - Cap Rural - page 88


                              METTRE EN RELATION LES ACTEURS en fonction de leurs besoins en s’appuyant sur
                              ceux expérimentés, en les contactant, en leur expliquant la démarche d’appui et en
                              transmettant leurs coordonnées aux bénéficiaires d’appuis s’ils sont d’accord.



                         À RETENIR


                              • Cette phase permet d’impulser d’autres coopérations, de favoriser la mise en ré-
                                  seaux et d’impulser la mise en place d’une dynamique au sein et entre territoires.
                              • Partir des actions concrètes du projet de coopération pour introduire les éléments
                                 de méthode ainsi que les points d’attention.
                              • La capitalisation prend du temps : prévoir des moments dédiés.
                              • Mettre en place un outil de veille cohérent avec son besoin et ses disponibilités.
                                Il n’est pas nécessaire d’utiliser un système de veille complexe et chronophage
                                 si l’on a peu de temps à y consacrer.
















                                                            B
                                                                LES ÉTAPES CLÉS DE L’APPUI À LA COOPÉRATION     43
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